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7 conséquences négatives de l’annonce du plafonnement du nombre d’étudiants étrangers au Canada pour 2024-2026

Nombreuses sont encore les personnes qui sont sous le choc après que le gouvernement ait confirmé son intention de limiter le nombre d’étudiants étrangers devant obtenir le Permis d’études en 2024-2026. L’annonce a fait l’effet d’une bombe tant du côté des établissements d’enseignement, des entreprises que des personnes concernées. Quelles sont les conséquences qu’on doit redouter dès maintenant ?

  1. Refus massifs de demandes d’admission

    Vu que le gouvernement fédéral du Canada souhaite que les gouvernements provinciaux et territoriaux du Canada puissent serrer la vis aux établissements d’enseignement désignés qui accueillent plus d’étudiants de l’international sans avoir les moyens de les loger, ces derniers vont commencer à refuser massivement les demandes d’admission des étudiants étrangers. Cela se voit déjà dans le chef de certains collèges et universités.

  1. Perte du statut d’établissement d’enseignement désigné de la part de certains établissements d’enseignement

    Il est fort à parier que plusieurs centres de formation professionnelle, collèges et universités vont perdre leurs statuts d’établissements d’enseignements désignés, parce que le gouvernement fédéral du Canada va commencer à exiger de respecter un certain cadre pour s’assurer d’accueillir, d’installer et d’intégrer convenablement des étudiants étrangers. Or, force est de constater que certains établissements n’ont pas anticipé ce changement.

  1. Refus massif de demandes du Certificat d’acceptation du Québec

    Désormais, il sera un peu difficile d’avoir le CAQ si l’on ne respecte pas les conditions imposées par le gouvernement du Québec et si l’on ne dispose pas de moyens financiers conséquents pour assumer les dépenses liées aux études au Canada. En effet, veut se conformer aux exigences des autorités fédérales pour une meilleure coordination des efforts de réduction du nombre d’étudiants étrangers au Canada.

  1. Refus massif de demandes du Permis d’études

    S’il était difficile d’obtenir un Permis d’études lorsqu’on provenait de certains pays, notamment en Afrique, combien il le sera encore avec la dernière annonce du fédéral relative au plafonnement du nombre d’étudiants étrangers. Le nerf de la guerre seront les finances et la réputation des établissements d’enseignement. D’où l’importance de se préparer en conséquence.

  1. Augmentation des interdictions du territoire canadien

    Pour tenter de venir étudier au Canada dans le contexte de la hausse des frais de subsistance (au Canada) et des frais de scolarité ( au Québec), certains étudiants étrangers vont fabriquer de fausses preuves de capacité financière. Or, le gouvernement du Canada dispose maintenant d’ outils sophistiqués pour détecter les faux documents financiers. De plus, les agents d’immigration sont dotés des pouvoirs discrétionnaires pour enquêter sur la validité et la véracité des déclarations et documents qui leur sont soumis. Ainsi, ceux qui vont oser faire des fausses déclarations seront interdits du territoire canadien pendant cinq ans tel que le stipule la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés.

  1. Diminution du nombre de demandes d’asiles des étudiants étrangers

    Le nombre de demandes d’asile a explosé ces deux dernières années. En effet, en 2023, ce sont 144.000 personnes qui ont demandé l’asile au Canada contre 92.000 en 2022. Près de la moitié des demandes ont été déposées au Québec. Les étudiants étrangers en déficit de paiement des droits de scolarité ont profité pour faire leur demande. Ce qui fait que, entre 2028 et 2022, le nombre est passé de 200 à 800 demandeurs d’asile provenant des étudiants étrangers. C’est du jamais vu. Le gouvernement du Canada est conscient de la situation et va mettre de l’ordre dans ce dossier. Ainsi, il sera très difficile pour un étudiant étranger de demander et d’obtenir un asile au Canada. On assiste donc à un record dans le refoulement aux frontières.

  1. Augmentation de reconduites aux frontières

    En collaboration avec les gouvernements et les territoires, les Agents de services frontaliers du Canada vont probablement refouler vers leurs pays d’origine les étudiants étrangers qui auront fait la fausse déclaration au sujet entre autres de la capacité financière. Cela concerne aussi les personnes n’étant plus autorisées à rester au Canada après l’expiration de leurs documents d’immigration. Prenez toutes les mesures pour éviter ces situations.

Ces choses peuvent faire peur et décourager certaines personnes à poursuivre leurs rêves d’étudier au Canada. D’où l’importance de se faire accompagner par des professionnels accrédités. Prenez rendez-vous sur www.etudy.ca/rendez-vous. Vous serez rencontré par un membre de l’équipe qui échangera gratuitement avec vous sur votre projet en plus de vous donner des orientations futures.

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