Le Journal LeDevoir a publié le 16 février 2022 des chiffrent qui donnent du vertige à propos des refus massifs de Permis d’études au Québec. Dans cet article, vous découvrirez les établissements d’enseignement supérieurs québécois qui en font les frais. De plus, vous en saurez un peu plus sur certaines causes à la base de ces refus ainsi que certaines pistes envisagées pour renverser cette fâcheuse tendance. Apprêtez-vous à connaître des éléments qui vont augmenter vos chances d’arriver au Canada à brève échéance.
5 Universités québécoises durement touchées par le refus de Permis d’études
Selon le Quotidien, les universités francophones, faisant partie du réseau des universités du Québec et se trouvant en région québécoise, sont les plus grandes victimes collatérales des hauts taux de refus des étudiants étrangers de la part du ministère d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC). Il y a 5 universités qui affichent les plus hauts taux de refus d’étudiants étrangers en 2021. En effet, l’Université du Québec à Trois-Rivières enregistré des 9271 demandes et connu 79 % des refus. Il en va de même de l’Université du Québec en Outaouais : 1188 demandes avec 73 % de taux de refus. De même, l’Université du Québec à Rimouski : 2064 demandes avec 71 % de taux de refus. Que dire de l’École nationale d’administration publique : 441 demandes avec un taux de refus de 68 %. Finalement, Université du Québec à Chicoutimi qui a eu 3998 demandes avec un taux de refus de 58 %. À ce propos, le cas des Algériens est très illustratif. Figurez-vous que sur les 2000 étudiants algériens qui ont fait leur demande à Université du Québec à Rimouski en 2020, seulement 20 ont obtenu leur Permis d’études.
D’ailleurs, à y regarder de près, il semble que les collèges d’enseignement général et professionnel (Cégep) n’échappent pas à ce problème.
5 Cégeps québécois qui sont les plus affectés par le refus de Permis d’études
Les données analysées par le même Quotidien font étant de 5 établissements du niveau collégial qui connaissent des taux de refus de Permis d’études assez impressionnants. Parmi ces cégeps, il y a entre autres le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue qui a enregistré 134 demandes et a connu un taux de refus de 75 %. Quant au Cégep régional de Lanaudière, ils ont 50 demandes et enregistré 70 % de refus. Il en va de même du Cégep d’Ahuntsic qui a eu 98 demandes et enregistré 66 % de refus. De même, le Cégep de Trois-Rivières a reçu 362 demandes et connu 65 % de refus. Finalement, le Cégep de Thetford a reçu 121 demandes et connu 64 % comme taux de refus. Assurément, vous demandez vous demander ce qui est à la base de ces refus massifs.
Plusieurs raisons sont à la base de ces refus massifs au niveau collégial
De l’avis de plusieurs intervenants œuvrant auprès des étudiants étrangers, une de raisons qui expliquent ces refus de la part des agents de l’immigration, c’est la méconnaissance de ces derniers du fonctionnement du système éducatif postsecondaire du Québec. À cela s’ajoute l’utilisation d’un logiciel appelé Chinook par ces mêmes agents. Or, ce logiciel comporterait des biais discriminatoires dans le traitement des demandes d’immigration des candidats africains aux études au Canada.
Qu’en est-il des dispositifs juridiques ?
Il n’existe malheureusement pas, du moins par les temps qui courent, de dispositif d’appel à la suite d’une décision défavorable d’IRCC. Il faut dire que, lorsque certaines décisions apparaissent « arbitraires et discrétionnaires » aux demandeurs, « leur seule option est de judiciariser leur dossier », a dit M. Thibault Camara, président de l’organisation Le Québec c’est nous aussi.
Toujours est-il que plusieurs voix s’élèvent pour proposer au nouveau ministre de l’Immigration de créer un poste d’ombudsman dont la mission serait de protéger les intérêts des demandeurs dans leur dossier d’immigration ainsi que ceux du Canada. Si vous désirez en savoir un peu à ce sujet et bénéficiez d’un accompagnement personnalisé dans votre dossier de Permis d’études, prière de nous écrire sur www.etudy.ca ou sur gestion@etudy.ca.
Restez à l’affût, car plusieurs autres annonces sont à venir dans le domaine de l’immigration.
À très bientôt !